13 mille milliards de dollars annuellement mobilisés dans le monde pour l’acquisition de biens, de services et dans les travaux publics. Un quart (1/4) de ce montant perdu en raison de la non maitrise des procédures de passation des marchés et de la faible capacité des acheteurs publics.
Des informations données par Aftar Touré Morou, secrétaire général du Réseau Africain de la Commande Publique (RACOP) qui tenait son 3ième assemblée générale la semaine dernière à Abidjan sous le thème : « La commande publique pour le développement durable en Afrique ».
Dans les pays de l’UEMOA, 24 % des dépenses budgétaires sont consacrées à la commande publique. Dans un contexte mondial de raréfaction des ressources, M. Touré plaide pour une gestion de la commande publique par des professionnels aguerris. Et pour relever ce défi de la professionnalisation, le RACOP « se positionne dans l’offre de renforcement de capacités de tous les acteurs du secteur.
Sur un autre aspect, le SG du RACOP estime que la commande publique n’est pas que juridique. Elle est aussi et surtout devenue « un outil de politiques économiques ».