En 2025, la commande publique sénégalaise devra relever de nouveaux défis liés à la durabilité, à l’inclusion sociale et à la maîtrise des coûts d’acquisitions auprès des autorités contractantes (AC), a annoncé Dr Moustapha DJITTÉ, Directeur général de l’ARCOP. Il a fait une communication à l’occasion de la première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers publics (CAMP), tenue le 20 janvier 2025 au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Dr DJITTÉ a rappelé les exigences législatives et réglementaires gouvernant la mise en œuvre des procédures de la commande publique ainsi que les objectifs de performance qui y sont rattachées, relativement à la prise en compte des diligences en matière d’achat public durable. Ces préoccupations de conformité et d’efficacité dans l’exécution des projets publics accompagnent les étapes de préparation, passation et d’exécution des marchés publics et des contrats de partenariat.

Dans un autre aspect de sa communication, le Directeur général de l’ARCOP a souligné les irrégularités les plus fréquentes dans la commande publique, notamment, la mauvaise estimation des besoins, la violation des délais réglementaires et les conflits d’intérêts. Ces manquements, a-t-il signalé, peuvent engendrer des pertes de ressources financières énormes, compromettre la qualité des prestations et altérer la confiance des citoyens.

C’est pourquoi, Dr DJITTÉ a proposé une série de mesures aptes à corriger ces manquements et autres dysfonctionnements. Parmi les solutions préconisées, il y a surtout l’élaboration d’un tableau de bord en interne qui, à son avis, constitue une réponse pertinente pour les autorités contractantes. Il s’y ajoute la veille et la bonne anticipation dans la préparation des actes de nomination des membres des organes de passation des marchés publics (cellule et commission). Toutes ces actions visent à instaurer une culture de rigueur et à optimiser la commande publique.