En partenariat avec la Banque mondiale, l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a organisé des ateliers de formation sur la gestion des contrats de travaux FIDIC du 3 au 5 juin 2024 au centre de formation IRCOP. Cette rencontre vise à renforcer les compétences des spécialistes de la commande publique venant d’une dizaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre des institutions de régulation et de contrôle de la Commande publique et du personnel des unités de projets d’infrastructures financés par la Banque Mondiale, notamment les spécialistes en passation des marchés et les gestionnaires de contrats des autorités contractantes.
Selon le directeur général de l’ARCOP, M. Saër Niang, les pays en développement sont en permanence confrontés à l’équation des ressources malheureusement rares mais qui doivent être gérées avec rigueur et efficacité. Pour celà, les institutions de régulation, les organes de contrôle des marchés publics et les PTF veillent en permanence à l’élévation du niveau d’expertise et de performance des acteurs du système. D’autant que, poursuit-il,les cellules de passation de marchés au niveau des autorités contractantes permettent de trouver une solution à la question de la transparence et de bonne gouvernance, à travers le contrôle de régularité, le contrôle à priori et le contrôle à postériori.
Il reste convaincu que la volonté de renforcer les capacités des acteurs clé du système,la formation et la sensibilisation sont devenues un viatique. A ses yeux, il est fondamental que les acteurs s’approprient le système national des marchés publics.Nos partenaires techniques, notamment la Banque Mondiale,nous apportent régulièrement un précieux concours que nous magnifions à sa juste valeur, témoigne Saer Niang. Et c’est cette quête permanente de l’excellence qui a motivé le thème de ce séminaire : la gestion des contrats de travaux FIDIC, a-t-il ajouté.
Pour ce qui concerne le Sénégal, dira le patron de l’ARCOP, l’autorité de régulation œuvre en permanence pour faciliter un égal accès des entreprises privées aux marchés publics. C’est la raison pour laquelle, le système sénégalais de marchés publics a résolument opté pour la mise en concurrence des entreprises pour des dépenses publiques efficientes, à travers des prix compétitifs et une qualité de service irréprochable.
De l’avis du DG de l’ARCOP, il est fondamental que les acteurs s’approprient le système national des marchés publics : « C’est le lieu de féliciter tous les acteurs du système sénégalais de marchés publics dont la qualité et les performances ont été magnifiées par le Mécanisme d’Évaluation de la Passation de Marché de l’OCDE. Une nouvelle revue du dispositif de passation des marchés publics du Sénégal par le dispositif de la MAPS est en cours depuis maintenant près de 6 mois sous le contrôle de l’OCDE et consacrée à la professionnalisation de notre système. Le rapport provisoire à nous transmis indique déjà les tendances très positives et nous réconforte amplement ».
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