La question relative à la souveraineté numérique a cristallisé les débats lors de la session de clôture qui s’est tenue le 1er juillet à l’IRCOP. De l’avis de Ndiaga Gueye, président de l’association des utilisateurs des TIC (ASUTIC), des solutions toutes faites, développées ailleurs, ne sont pas toujours efficaces. Il a surtout évoqué les risques liés à la sécurité des données.
L’ASUTIC a tout de même salué la démarche inclusive menée par l’ARCOP dans le cadre du projet de dématérialisation intégrale des procédures de passation des marchés publics.
Le Sénégal a identifié la dématérialisation de la commande publique comme un pilier essentiel pour l’accélération de la transition de l’économie du pays vers une société de l’information ; et contribuer à la réalisation de l’objectif gouvernemental de modernisation de l’administration publique, par le développement de nouveaux processus de passation des marchés innovants et plus efficaces.
Pour rappel, la Banque mondiale qui accompagne le Sénégal dans ce programme, a recruté un expert qui a, durant deux (2) mois, animé des sessions d’échange et a eu des contacts permanents avec toutes les parties prenantes. Il s’agit notamment de l’ARCOP, de la DCMP, des services informatiques de l’Etat (DTAI et SEN NUM), le Projet de Coordination des Réformes Budgétaires et Financières PCRBF qui est partenaire stratégique pour les réformes budgétaires et financières, les autorités contractantes les plus représentatives (nombre de marchés) et celles qui ont initié, en interne, des programmes de dématérialisation, comme le ministère de l’éducation nationale.
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