INFRASTRUCTURE MAJEURE AU SÉNÉGAL : LE TER présenté à l’ARMP de Centrafrique

INFRASTRUCTURE MAJEURE AU SÉNÉGAL : LE TER présenté à l’ARMP de Centrafrique

C’est le Directeur général de la SENTER – SA qui a tenu à recevoir la délégation de l’ARMP de Centrafrique suite à une demande exprimée par le Directeur général de l’ARCOP. Cheikh Ibrahima Ndiaye a d’abord partagé son expérience personnelle, débutée à la SNCF avant de rejoindre le Sénégal il y a juste 6 mois.  Ce jeune passionné de rail présente le ferroviaire comme une solution moderne aux enjeux de développement durable et de transport de masse. Le Train Express Régional (TER) est un projet structurant et une source d’inspiration pour d’autres pays. Les acteurs le présentent comme un exemple de collaboration réussie entre différents acteurs. Il s’agit d’un levier incontournable pour l’atteinte des objectifs de développement durable et de modernisation des infrastructures. Le DG Ndiaye a apprécié cette visite qui illustre l’importance d’apprendre et de s’inspirer des succès sénégalais pour relever des défis similaires ailleurs. Il estime très bénéfique de mettre en avant « la coopération entre pays africains pour partager expériences et enseignements et mettre aussi l’accent sur l’importance d’apprendre des réussites et des erreurs ».

Les questions soulevées ont porté sur les modalités de mise en œuvre du projet ferroviaire, la nature du contrat utilisé (marché public ou partenariat public-privé), les mécanismes de financement et les modalités de remboursement. Les échanges qui ont suivi et la visite guidée à bord du TER ont permis d’approfondir les aspects techniques et stratégiques de ce projet phare.

Le TER est géré par une société nationale créée en 2011 avec un capital important. Il dispose de 14 gares, de deux sites de maintenance, et d’une alimentation électrique avancée pour un réseau adapté aux besoins urbains. Le choix a été porté sur un TER bimodal pour s’adapter aux défis énergétiques du Sénégal. De plus, il y a une forte prédominance des jeunes dans l’exploitation et la maintenance de cette infrastructure et une valeur ajoutée locale consistant à faire solliciter régulièrement l’ appui des entreprises nationales. Ces initiatives, entre autres, sont des réponses à de nombreux enjeux socio-économiques.  

« L’infrastructure et la mise en place des systèmes électriques sont présentées comme des décisions positives. Elles présentent cependant des défis liés à certains choix initiaux, bien que pertinents à l’époque, se sont révélés moins efficaces avec le temps », révèle Cheikh Tidiane Ndiaye.

Ce discours reflète une démarche ambitieuse, en phase avec les besoins d’un pays en pleine transformation, tout en reconnaissant les limites et les imperfections du projet. Il invite également à une réflexion collective sur la gestion des grands travaux en Afrique.

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