La cérémonie de clôture de la formation en partenariat public privé organisée par l’UNAPPP, la DCMP et l’ARCOP marque une étape décisive : celle de la volonté des trois institutions de la commande publique de se donner les moyens et de mutualiser leurs efforts, pour disposer de ressources humaines de qualité, aptes à mener les projets et programmes phares du Sénégal avec efficacité et célérité, a dit Mme Poulmery Ba Niang, Directrice de la formation et des appuis techniques (DFAT) de l’ARCOP.
Elle représentait le Directeur général M. Saer Niang, lors de la cérémonie de remise des attestations aux bénéficiaires de la première session de formation sur les PPP.
Démarrée au mois de janvier 2023, rappelle Mme Niang dans son discours, cette collaboration a permis d’apprécier les besoins de l’Etat, du secteur privé et de la société civile, de dégager les priorités et de définir un référentiel d’apprentissage et de formation partagée. Le design de formation élaboré a permis de monter les modules ciblés et de définir une planification appréciée par les participants.
L’ingénierie mise en place a mobilisé les meilleurs experts des trois organes pour concevoir un programme de formation de haut niveau à l’attention des autorités contractantes porteuses de projets structurants, mais aussi à l’endroit des structures qui ambitionnent d’adopter des modes alternatifs de financement des services et des infrastructures. L’objectif restant, à ne pas en douter, de fournir des services de base de qualité aux citoyens.
C’était l’occasion pour Poulmery Ba de magnifier et de remercier la Direction Centrale des Marchés Publics et l’Unité Nationale d’Appuis au PPP pour cet effort bien compris de développer une synergie d’actions permettant des interventions communes tout en développant le plein potentiel de chacun.
Pour elle, le parcours réalisé honore toutes les parties prenantes, institution, encadrement, bénéficiaires notamment, parce qu’il signe selon Mme Niang, leur engagement à servir l’Etat au bénéfice exclusif des citoyens.
A ceux qui ont reçu leur attestation à la fin de leur formation, Poulmery Ba Niang leur dira ceci : « Nous avons bon espoir que l’ensemble des connaissances et savoir-faire acquis durant la formation sera transposé en milieu professionnel. Vous serez nos ambassadeurs pour implanter les PPP dans vos différentes structures dans les meilleures conditions de conformité et de célérité. Vous permettrez ainsi à des milliers et des milliers de citoyens, d’avoir accès à des services sociaux de base de grande qualité et d’améliorer substantiellement leur condition de vie. Vous contribuez, sans aucun doute, à la construction d’un avenir meilleur pour ces jeunes, ces hommes et ces femmes qui aspirent légitiment à un environnement sain et décent ».
Et c’est en cela qu’ils sontporteurs d’espoir car pour la DFAT de l’ARCOP, ils sont les « dépositaires du rêve de tous les sénégalais de disposer d’infrastructures de qualité qui permettront entre autres l’accès à l’eau, à l’assainissement, à la sante, à l’éducation ; à la mobilité ; à l’alimentation ; à l’emploi » entre autres.
Le Sénégal, a-t-elle rappelé, a adhéré à toutes les conventions visant un développement humain en phase avec la déclaration universelle des droits de l’homme voté depuis 1948. Elle a aussi évoqué aux objectifs du développement durable prônant, entre autres, l’éradication de la pauvreté dans toutes ses formes : la protection de la planète et des écosystèmes et la prospérité pour tous. Autre point souligné par la Mme Niang, la croissance économique inclusive respectueuse de l’égalité et de l’équité sociale sont des conditions primordiales de paix et de promotion des villes et des établissements humains surs et résilients.
Par conséquent, a commande publique en tant qu’instrument de mise en œuvre des politiques publiques nationales ne saurait se départir selon elle, de ces nobles idéaux à travers l’achat publique durable dans sa dimension économique, sociale et environnementale : « l’achat public s’est résolument engagé à être le porte-voix et le maitre d’œuvre des aspirations légitimes de l’Etat et des citoyens au niveau local et communautaire ».
Elle a par conséquent partagé son constat accepté par tous : « l’Autorité de Régulation de la Commande Publique, l’ARCOP, à travers ses programmes, a donné corps à ces aspirations plurielles et légales et légitimes ».
La commande publique a su faire les mutations nécessaires pour se moderniser et accompagner les politiques publiques, pour innover ; tout en gardant sa spécificité première qui est celle d’encadrer la dépense publique dans les meilleures conditions de transparences ; d’éthique et d’économie, a-t-elle ajouté.
L’Institut de Régulation de la Commande Publique (IRCOP), le centre de formation de l’ARCOP qu’elle dirige, a abrité les vingt et une (21) sessions du programme commun de formation sur les PPP et « s’efforce depuis bientôt douze ans, à accompagner tous les acteurs de la commande publique en quête de connaissance sur les règles et procédures des marchés publics et du partenariat public-privé. Ses programmes qualifiant et diplômant sans oublier la certification, sont de renommée internationale et permettent de former annuellement plus de 2500 à 3000 professionnels grâce à un plateau pédagogique qui est une référence dans toute la sous-région, en Afrique et au niveau international. Sa légitimité institutionnelle ouvre les portes aux divers métiers de la commande publique. Nul doute que ce centre de formation, reconnu officiellement par l’Etat, saura accueillir d’autres sessions en partenariat public- privé tout aussi prometteuses et permettre en ce sens l’amélioration des performances du système national de la commande publique ».